Chers amis et lecteurs,
D'ici et d'ailleurs,
D'ailleurs quoi ? vous allez me dire,
Et vous aurez bien raison ma bonne dame !
Voilà de longs mois que nous demeurons silencieux, face à nos vies qui défilent, sans jamais prendre le temps, en voilà une belle expression !, de s'arracher aux nuls, pour paraphraser ce bon mot si cher à l'un des vôtres, amis et lecteurs de tout poil.
Rodolphe continue inlassablement et courageusement à oeuvrer sur son propre blog, blog dont vous trouverez le lien quelque part en bas à droite de cette page, qui n'a de page que la virtualité de son nom.
Anne-So se repose, non pas sur ses lauriers, je puis vous le confirmer !, mais bien plutôt et judicieusement sur les bases saines et solides que sont sa famille, Roméo et ses juliettes de légumes, auxquelles elle essaie, sans jamais s'en laisser conter, d'enseigner le "béat bas" de la culture non intensive aux beaucerons qui peuplent nos plaines.
Bref, à force de tourner en rond je vais bien finir par avoir la tête au carré.
Voilà pourquoi je vous propose de me suivre dans cette nouvelle aventure qu'est ce blog fraîchement créé du jour, et que j'ai volontairement intitulé "L'involontaire", comme un pied de nez au destin, l'Amor Fati en bandoulière.
Vous y trouverez tout ce qui me passe par la tête.
Et Dieu sait qu'elle en voit défiler cette tête, de la pensée, de la pensée dépensée, repensée, ruminée, contournée, pansée et dépassée.
Vous y trouverez mes états d'arme en somme, que je dépose au gré du vent.
Au plaisir de vous rencontrer à la croisée des chemins, cette fenêtre ouverte sur la vie et le monde qui la porte.
Caro
http://linvolontaire.blogspot.fr/
Le Cercle des Associés
dimanche 20 janvier 2013
samedi 17 novembre 2012
Larme fatale
L'Amour est une affection grave dont on ne guérit qu'après une longue, patiente et douloureuse convalescence. La Bohême n'a rien à voir là-dedans. Enfant ou non.
lundi 12 novembre 2012
Rage dedans
Mrs A : Il fait un beau clair de lune ce soir.
Lord I : Sortons pour le voir. De nos jours c'est chose charmante que de contempler des objets fugitifs.
Mrs A : Alors regardez votre miroir.
Lord I : Voilà qui est méchant : il ne me montre que mes rides.
Mrs A : Le mien se conduit mieux : il ne dit jamais la vérité.
Lord I : C'est qu'il est amoureux de vous.
Une femme sans importance, Oscar Wilde.
Lord I : Sortons pour le voir. De nos jours c'est chose charmante que de contempler des objets fugitifs.
Mrs A : Alors regardez votre miroir.
Lord I : Voilà qui est méchant : il ne me montre que mes rides.
Mrs A : Le mien se conduit mieux : il ne dit jamais la vérité.
Lord I : C'est qu'il est amoureux de vous.
Une femme sans importance, Oscar Wilde.
samedi 10 novembre 2012
vendredi 9 novembre 2012
"In dreams begins responsability"
"But I, being poor, have only my dreams ;
I have spread my dreams under your feet ;
Tread softy because you tread on my dreams"
(Mais tu sais je suis pauvre, et mes rêves sont mes seuls biens
Sous tes pas, j'ai déroulé mes rêves
Marche doucement parce que tu marches sur mes rêves)
In Responsabilities
And The Wind among the reeds,
William Butler Yeats
"But I, being poor, have only my dreams ;
I have spread my dreams under your feet ;
Tread softy because you tread on my dreams"
(Mais tu sais je suis pauvre, et mes rêves sont mes seuls biens
Sous tes pas, j'ai déroulé mes rêves
Marche doucement parce que tu marches sur mes rêves)
In Responsabilities
And The Wind among the reeds,
William Butler Yeats
jeudi 8 novembre 2012
La source et l'insaisissable
Comble le néant de l'instant
Et fais de l'inutile passage
La Source et l'insaisissable Océan
Ignore le mépris de celui
Qui te sacrifie à sa triste vanité
Ignore l'arrogance de ceux
Qui parlent sans même savoir pourquoi
Humanité sans coeur
Jamais tu n'auras accès à mon âme
Toi qui m'as appris la souffrance
Et le malheur comme personne
Sache que si je m'abrite
Derrière ces vilaines murailles
Pragmatiques et insipides
Trompeuses et amères
C'est pour enfin ne plus avoir
A supporter ton traître regard
Loin de toi je demeure
Nul chemin ne peut mener de la douleur à mes rêves
Tes sarcasmes glissent sur le voile sacré de mon indifférence
Et fais de l'inutile passage
La Source et l'insaisissable Océan
Ignore le mépris de celui
Qui te sacrifie à sa triste vanité
Ignore l'arrogance de ceux
Qui parlent sans même savoir pourquoi
Humanité sans coeur
Jamais tu n'auras accès à mon âme
Toi qui m'as appris la souffrance
Et le malheur comme personne
Sache que si je m'abrite
Derrière ces vilaines murailles
Pragmatiques et insipides
Trompeuses et amères
C'est pour enfin ne plus avoir
A supporter ton traître regard
Loin de toi je demeure
Nul chemin ne peut mener de la douleur à mes rêves
Tes sarcasmes glissent sur le voile sacré de mon indifférence
dimanche 28 octobre 2012
jeudi 18 octobre 2012
mercredi 17 octobre 2012
Sur le fil
Je t'appelle de mes voeux
Nuit qui chaque soir me fuit
Range l'abîme au fond de mon âme
Ô toi fidèle compagne de l'oubli
Nuit qui chaque soir me fuit
Range l'abîme au fond de mon âme
Ô toi fidèle compagne de l'oubli
Ecrire
Croyance, rêve ou lutte ?
Eternité qui nous pousse à écrire
Arrache vainement à ce monde
Notre dérisoire - et triste - absurdité
Eternité qui nous pousse à écrire
Arrache vainement à ce monde
Notre dérisoire - et triste - absurdité
lundi 9 juillet 2012
Une vie
"Je traîne après moi trop d'échecs et de mécomptes
J'ai la méchanceté d'un homme qui se noie
Toute l'amertume de la mer me remonte
Il me faut me prouver toujours je ne sais quoi
Et tant pis qui j'écrase et tant pis qui je broie
Il me faut prendre ma revanche sur la honte
Ne puis je donner de la douleur tourmenter
N'ai je pas à mon tour le droit d'être féroce
N'ai je pas à mon tour droit à la cruauté
A faire un mal pareil aux brisures de l'os
Ne puis je avoir sur autrui ce pouvoir atroce
N'ai je pas assez souffert assez sangloté
Je suis le prisonnier des choses interdites
Le fait qu'elles le soient me jette à leurs marais
Toute ma liberté quand je vois ses limites
Tient à ce pas de plus qui la démontrerait
Et c'est comme à la guerre il faut que je sois prêt
D'aller où le défi de l'ennemi m'invite
Toute idée a besoin pour moi d'un contrepied
Je ne puis supporter les vérités admises
Je remets l'évidence elle même en chantier
Je refuse midi quand il sonne à l'église
Et si j'entends en lui des paroles apprises
Je déchire mon cœur de mes mains sans pitié
Je ne sais plus dormir lorsque les autres dorment
Et tout ce que je pense est dans mon insomnie
Une ombre gigantesque au mur où se déforme
Le monde tel qu'il est que follement je nie
Mes rêves éveillés semblent des Saint Denis
Qui la tête à la main marchent contre la norme
Inexorablement je porte mon passé
Ce que je fus demeure à jamais mon partage
C'est comme si les mots pensés ou prononcés
Exerçaient pour toujours un pouvoir de chantage
Qui leur donne sur moi ce terrible avantage
Que je ne puisse pas de la main les chasser
Cette cage des mots il faudra que j'en sorte
Et j'ai le cœur en sang d'en chercher la sortie
Ce monde blanc et noir où donc en est la porte
Je brûle à ses barreaux mes doigts comme aux orties
Je bats avec mes poings ces murs qui m'ont menti
Des mots des mots autour de ma jeunesse morte"
Le roman inachevé, Poème, Louis Aragon.
J'ai la méchanceté d'un homme qui se noie
Toute l'amertume de la mer me remonte
Il me faut me prouver toujours je ne sais quoi
Et tant pis qui j'écrase et tant pis qui je broie
Il me faut prendre ma revanche sur la honte
Ne puis je donner de la douleur tourmenter
N'ai je pas à mon tour le droit d'être féroce
N'ai je pas à mon tour droit à la cruauté
A faire un mal pareil aux brisures de l'os
Ne puis je avoir sur autrui ce pouvoir atroce
N'ai je pas assez souffert assez sangloté
Je suis le prisonnier des choses interdites
Le fait qu'elles le soient me jette à leurs marais
Toute ma liberté quand je vois ses limites
Tient à ce pas de plus qui la démontrerait
Et c'est comme à la guerre il faut que je sois prêt
D'aller où le défi de l'ennemi m'invite
Toute idée a besoin pour moi d'un contrepied
Je ne puis supporter les vérités admises
Je remets l'évidence elle même en chantier
Je refuse midi quand il sonne à l'église
Et si j'entends en lui des paroles apprises
Je déchire mon cœur de mes mains sans pitié
Je ne sais plus dormir lorsque les autres dorment
Et tout ce que je pense est dans mon insomnie
Une ombre gigantesque au mur où se déforme
Le monde tel qu'il est que follement je nie
Mes rêves éveillés semblent des Saint Denis
Qui la tête à la main marchent contre la norme
Inexorablement je porte mon passé
Ce que je fus demeure à jamais mon partage
C'est comme si les mots pensés ou prononcés
Exerçaient pour toujours un pouvoir de chantage
Qui leur donne sur moi ce terrible avantage
Que je ne puisse pas de la main les chasser
Cette cage des mots il faudra que j'en sorte
Et j'ai le cœur en sang d'en chercher la sortie
Ce monde blanc et noir où donc en est la porte
Je brûle à ses barreaux mes doigts comme aux orties
Je bats avec mes poings ces murs qui m'ont menti
Des mots des mots autour de ma jeunesse morte"
Le roman inachevé, Poème, Louis Aragon.
dimanche 8 juillet 2012
Le sais-tu seulement ?
Sais-tu combien de larmes il m'aura fallu taire
Pour essayer de t'oublier ?
Sais-tu combien de souffrances il m'aura fallu endurer
Pour continuer à marcher ?
Sais-tu combien de caresses il m'aura fallu apprécier
Pour tenter d'effacer ces instants à tes côtés ?
Sais-tu combien de joies il m'aura fallu feindre
Pour ne pas sombrer dans l'amertume qui me taraudait ?
Sais-tu combien de rêves il m'aura fallu efffacer ?
Combien de routes escarpées il m'aura fallu emprunter ?
Combien de nuit il m'aura fallu attendre un sommeil qui me fuyait ?
Combien d'amour et de tendresse il m'aura fallu donner pour ne pas m'oublier ?
Si tu voyais couler ce soir
Tant de larmes retenues
Tu saurais à quel point
Jamais je n'ai cessé de t'aimer
Pour essayer de t'oublier ?
Sais-tu combien de souffrances il m'aura fallu endurer
Pour continuer à marcher ?
Sais-tu combien de caresses il m'aura fallu apprécier
Pour tenter d'effacer ces instants à tes côtés ?
Sais-tu combien de joies il m'aura fallu feindre
Pour ne pas sombrer dans l'amertume qui me taraudait ?
Sais-tu combien de rêves il m'aura fallu efffacer ?
Combien de routes escarpées il m'aura fallu emprunter ?
Combien de nuit il m'aura fallu attendre un sommeil qui me fuyait ?
Combien d'amour et de tendresse il m'aura fallu donner pour ne pas m'oublier ?
Si tu voyais couler ce soir
Tant de larmes retenues
Tu saurais à quel point
Jamais je n'ai cessé de t'aimer
vendredi 1 juin 2012
samedi 19 mai 2012
Pause café
Asservis à l'impensé de leurs pâles quotidiens
Ils dissertent tous deux sur l'infinie petitesse de leurs existences
Alternant invariablement grandes colères et petits tracas
Au rythme habituel des ballons qui défilent
Comme autant de lettres mortes
D'appels définitivement manqués
De joies une nouvelle fois avortées par leurs inéluctables destins
Tout entiers qu'ils sont à leur immanence métaphysique
Ils semblent aveugles à l'interminable balai de ceux qui vont, d'un pas assuré et joyeux, rejoindre l'innombrable armée des héros anonymes
Inexorablement, le mouvement du monde partage l'immuabilité de leurs frêles vies avec l'impuissante mais divine quête de ce qu'ils nomment avec tant de conviction, le Sens.
Et moi
Seule au milieu de tous
Je bois avec avidité
Leur profonde
Et touchante solitude
Ils dissertent tous deux sur l'infinie petitesse de leurs existences
Alternant invariablement grandes colères et petits tracas
Au rythme habituel des ballons qui défilent
Comme autant de lettres mortes
D'appels définitivement manqués
De joies une nouvelle fois avortées par leurs inéluctables destins
Tout entiers qu'ils sont à leur immanence métaphysique
Ils semblent aveugles à l'interminable balai de ceux qui vont, d'un pas assuré et joyeux, rejoindre l'innombrable armée des héros anonymes
Inexorablement, le mouvement du monde partage l'immuabilité de leurs frêles vies avec l'impuissante mais divine quête de ce qu'ils nomment avec tant de conviction, le Sens.
Et moi
Seule au milieu de tous
Je bois avec avidité
Leur profonde
Et touchante solitude
Inscription à :
Articles (Atom)