jeudi 22 juillet 2010

Les jours se suivent... mais ne se ressemblent pas !





Quelle plus belle poésie que la Nature ?
Il ne suffit parfois que d'ouvrir les yeux pour contempler son spectacle, se laisser caresser par le vent et les embruns, respirer cette vie que l'océan porte jusqu'à nous.
Le rêve est là, au creux de la vague, adossé fermement à la dune.

Photos Caro, ce soir, hier et avant-hier...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

L'artiste (écrivain, photographe, peintre...) est-il acteur ou simple observateur de la Nature et de la vie, les odeurs, les sons ou les formes qui s'en dégagent ? Doit-il agir sur les choses ou se laisser envahir par ce qu'il réussit à capter avec ses sens pour le réstituer ensuite aux autres ?
Pour reprendre votre citation de Shakespeare, la vie n'est-elle pas cette musique que tout homme porte en soi... Et qu'il laisse trop souvent échapper par peur ou par manque de discernement...

Caro a dit…

Toute notre existence consiste à essayer de trouver des réponses à ces questionnements bien plus métaphysiques qu'il n'y parait...
Notre perception du monde est subjective, y compris celle que nous avons de la Nature, de la vie et de tous ses modes perceptifs. En cela est n'est que partielle. L'existence précède l'essence... et parfois de très loin.
Leur mode de restitution est personnel ou non, suggestif ou non, mais jamais objectif, cela est certain. Chaque artiste fait résonance, ou pas, en nous. L'universalité n'existe que par nos similitudes, notre finitude et notre incapacité à la dépasser.
La mélodie de notre vie nous échappe parfois mais c'est très surement ce qui en fait sa richesse. Ne pas tout maitriser et accepter que tout ce que nous vivons ne dépende pas de nous est la seule voie possible vers la sagesse. Nos peurs, nos craintes ancestrales et nos difficultés à discerner ce qui fait ce que nous sommes ou voudrions être est ce qui fait de nous de vrais humains, conscients de l'infime portée de notre passage en ce monde.