D'un véritable ailleurs
Celui d'un rare présent.
Pas une journée ne se peut
Sans l'évanescence
Transparente
De ce songe maculé
Il a le goût du printemps
Et de sa verte promesse
Il a l'odeur de la dune
D'une forêt de pins centenaires
Il a le touché mat
De la soie irisée
Celle dont chacun des fils
Résonne au vent du Nord
Il a le son avide de l'océan
Et des cimes mouvantes
Il a la senteur d'un avenir
Mûri patiemment au soleil
Et j'y vois mon passé
Et mon avenir réunis
J'y vois l'existence impassible
De souvenirs
Et de larmes
J'y vois une âme sereine
Une âme pleine d'envie
J'y vois l'éternité d'un instant
Le bonheur d'être une femme
J'y vois ces gouttes de joies
Qui reflètent ma vie
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