mardi 26 octobre 2010

Psaume

La migration a pris fin.
Qui bordera mon amour ?
Comment ce soir soudain est-il passé ?
Comment s'est-il estompé
Dans les yeux de mon amour ?
La migration a pris fin.

Mes amis me dépassent
Et meurent soudain.

La migration a pris fin
Dans l'aile de l'hirondelle.
La migration a commencé
Avec l'échappée du prisonnier.

Je n'ai pas connu le tourment
Dans le grincement des fers.
Comme les toits des maisons,
Ma chair était livrée en pâture
A mon ennemi, mais
Je n'ai pas connu le tourment
Dans le grincement des fers.

Mes amis me dépassent
Et meurent soudain.

Mahmoud Darwich, La terre nous est étroite... Et à quel point...

2 commentaires:

mon nouveau Moi et son 6ème sens a dit…

Peut-être, mais c'est pas n'exprès.

Tout à l'égo ! a dit…

La mort n'est pas physique parfois...
C'est pour moi, le sens de ce poème.