mercredi 22 décembre 2010

Loin de moi tu demeures

- Mais qui es-tu donc ?
- Mystérieuse renaissance que l'on ne peut nommer sans périr.
- Ne vaudrait-il pas mieux oublier nos regards meurtris ?
- Ils demeureront. Eternels. Et joyeux.

Ephémère alternative d'un rêve loin de toi,
Il n'est plus de raison qui abrite le malheur.

L'aveugle ne peut recevoir
Ce dont il n'est plus, que le reflet faiblissant
Par-delà les monts
Par-delà ses rivières asséchées
Pleurant au matin l'annonce de ta mort
Inepte retour à la terre des aïeux.

La réponse parviendra.
Enfin.
Tel un ultime souffle à l'aplomb d'une vie ordinaire,
La plaie saignera
Jusqu'au retour du printemps.

Sur leurs cadavres désunis la muse portera le chant de l'Amour.
L'Inconnu arpentera l'épure d'un tendre songe
Par la volonté de ta plaintive incroyance
Du Vrai.

Et pour toujours, il en sera ainsi.

Aucun commentaire: