Seul le rude froid d'hiver
Fera pourtant renaître
Du fond de nos âmes qui rêvent
La tendre
Et douce mélodie
D'une femme qui lutte
Joie simple ?
Nouveau soir de décembre
Te voilà enseveli
Agonisant
Un passé qui demeure
On y découvre au loin
La place déserte
Contournant la dune aux quatre vents
Et laissant la chaleur de la vie
De celle qui coule
Dans mes veines arides
Vaincre l'Incertain
Les larmes retenues
Par-delà l'horizon
Quelle porte ?
Aucune ne suffira à aimer
Seul le chemin mènera
De soi à soi-même
L'amour dresse entre les âmes
L'Involontaire
Puis se lasse
Ravissant au destin
La blessure de nos vies arimées.
Il me faut oublier cette longue journée de marche
Laissant au repos
Le compagnon du désert
Celui dont la cicatrice
Affleure
Rappelant la promesse qui fut faite
De ne jamais refuser
La main tendue d'une âme
Au blanc et pur parfum de douleur
Les caravanes se croiseront désormais
Comme un retour à la vie
L'une n'y voyant
Que le songe accomplit
Lorsque l'autre refuse
De se joindre au Néant
La nuit des quatre lunes
Déposera l'ultime poème
Livrant le combat
Solitaire et aimant
De la rose amère
Et de l'absente souffrance qui se noie
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