La trace parcourt
L'estran endeuillé
Laissant au soleil
Les cadavres fragiles
Que nos pas assurés
Piétinent à regret
Le silence donne alors au marcheur
La certitude transcendante
Que malgré l'absence qui point
Il demeurera en d'autres formes
Que la vie ne se lasse jamais
Ni de l'irrémédiable disparition du présent
Ni des règles de celui qui a décidé de croire
Les instants se succèdent
Réfléchissant les frêles inquiétudes de l'âme
Ici
Est un ailleurs qui se noie
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