Cette expression peut être utilisée dans diverses situations domestiques et non moins familiales, mais pas uniquement, ce qui ne manquera pas de surprendre alors un adversaire décontenancé devant une telle question métaphysique. On pourra y ouvrir le débat sur l'intérêt d'avoir un frère, et non une soeur, qui, comme chacun le sait, n'embête jamais personne (Cf Chapitre II, alinéa 5, "Et ta soeur ?...").
Pour l'agresseur idoine, tout comme pour le parent réjouit de tant d'amour fraternel, l'expression prend ici tout son sens lorsque les deux "récepteurs" du message subliminal, quoiqu'assez clair, prennent conscience simultanément de l'urgence d'un règlement diplomatique du conflit en présence. Il va sans dire que le sens premier de ce proverbe populaire n'a rien à voir avec l'identité exacte des protagonistes. D'autant qu'il ne vous sera jamais possible d'en déterminer le contexte précis, le frère concerné par la remontrance ayant souvent pour habitude de rivaliser avec son coéquipier afin que l'on ne puisse jamais déterminer précisément qui de l'un ou qui de l'autre aura à endosser l'entière responsabilité de la menace parentale qui sourde dangereusement derrière l'expression susnommée.
Il ne faut tout de même pas nier le potentiel libérateur pour le locuteur qui laisse échapper ce type d'expression. Il pourra alors reprendre le fil de son livre, celui dont il avait dû interrompre la lecture de manière pour le moins passablement intempestive. Il n'aura qu'à reprendre les treize dernières pages correspondant au temps qu'il aura fallu aux protagonistes pour arriver à bout de la patience légendaire de leurs géniteurs (Cf Chapitre V, "Aide-toi, le ciel t'aidera, tout au moins, tant qu'il ne te tombe pas sur la tête").
Petit manuel de survie à l'usage des femmes du monde, ou de celui d'à côté, qui nous rend parfois un peu plus vertes...
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