lundi 7 février 2011

Chroniques de la connerie ordinaire



Mea culpa, mea maxima culpa.

Lu cette semaine : ça "buzz" sur le forum de Elle.

Suite à la publication d'un article intitulé "Les secrets de celles qui ne culpabilisent pas" (Elle N°3395 du 21 janvier 2011) illustré entre autres par la photo reproduite ci-dessus, ça hurle dans les chaumières, la mère effarouchée crie au scandale.

Les dix commandements du politiquement correct

- Tu n'useras jamais plus ni de mots ni d'images que l'on pourrait juger provocants.
- Tu n'inciteras pas par d'abominables photos les potentielles-affreuses mères à bouffer les glaces de leurs mômes tout mignons, encore moins à cloper dans leur chambre, sans prêter attention à leurs braillardes et néanmoins légitimes revendications.
- Plus jamais tu ne culpabiliseras puisque de toute manière tu es une mère parfaite. Celle qui ne fume pas, même pas dehors, celle qui ne boit pas, même pas du Coca light, celle qui fait tout home made, de la purée aux confitures. Celle qui écoute les hurlements de bébé et les borborygmes adolescents avec la même patience et la même compréhension active.
- Tu préciseras chaque fois que le doute est permis : attention, ceci est une plaisanterie !
- Jamais plus tu n'écouteras les chroniques de Stéphane Guillon, c'est mal. Ni celles de Pierre Despoges, malheureuse. Pas sûr que tu puisses lire les papiers d'AGA, demeure circonspecte (ce n'est pas une grossièreté, pas de panique).
- Tu lisseras tes propos pour qu'ils ressemblent à Demi Moore, malgré ses cinquante ans. Les rides, cernes, bouches qui tombent, kilos sur le ventre, cuisses et j'en passe, tout autant que les plaisanteries, ne seront guère tolérés à l'avenir.
- Tu n'aimeras point les oeuvres des artistes qui auraient pensé, voire éructé de travers.
- Tu ne t'agaceras plus mais prendras le temps de la réflexion, de l'analyse (pas trop poussée quand même). Tu ne hurleras plus sur personne, ni mari ni enfants. Ainsi tu n'auras pas à regretter des paroles quelque peu outrées.
- Tu ne feras plus de choix à la légère ni sur un coup de tête.
- Tu sourieras en toutes circonstances, quelle que soit ton humeur, de toutes tes dents blanches, droites et bien alignées, éclatantes de santé ; les fossettes, ça se porte bien mieux que les rides. C'est quand même plus net.


P..., qu'est-ce qu'on va se faire ch...!!!*


*Pardon, ça m'a échappé, c'est la dernière fois, promis.

1 commentaire:

Jeanne a dit…

Je viens d'aller voir: c'est trop savoureux! Je crois que je vais en faire ma lecture quotidienne, ça me délassera, tiens. Et clic, un site ajouté à mes favoris, un!
J'ai un petit faible pour "LN72" (la pauvre doit habiter dans la Sarthe, en effet, ce n'est guère enviable...)
J'aime beaucoup aussi celles qui se fendent de petites explications de textes: elles ont visiblement du temps à perdre...
Un régal tout ça, merci!