vendredi 11 février 2011
Chroniques de la connerie ordinaire
Entendu cette semaine
Le spectacle s'intitule Pollock. Quand les spectateurs s'installent, le rideau est levé et les deux acteurs déjà en scène dans ce qui semble être un atelier. Des toiles transparentes, de la peinture, des pots de café contenant des pinceaux, etc.
In medias res
Les acteurs vaquent chacun de leur côté à leurs occupations. De l'autre côté du miroir, les spectateurs s'installent lentement et bruyamment. L'homme qui interprète sans doute le rôle du peintre vient sur l'avant-scène, et opère des mélanges de couleurs.
Deux spectatrices devisent de manière plus qu'audible :
- Non, mais dis-donc, qu'est-ce qui fait le gars, là ? C'est dégueulasse...
- C'est de la peinture... je crois qu'il est question de peinture...
Blanc. Coup d'oeil au programme pour vérifier.
- Pourquoi on a choisi ce spectacle-là ? Déjà quand je vois tout ce baratin...
Ce soir-là, le spectacle était aussi dans la salle.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire