Ceux qui me connaissent ont déjà remarqué mon amour inconditionnel de la marche à pied, des nuages en particulier et de la Nature en général. Mais peu d'entre vous savent à quel point les graffiti me fascinent. J'ai une profonde et vieille affection pour cet Art, "Art de Rue" s'il en est, Art fugitif de l'authenticité et de l'engagement, Art gratuit, Art du partage, libre sur le fond, très codé sur la forme. Ceux qui ont déjà eu l'occasion de s'y pencher un peu savent de quoi je parle. Les autres gagneront à creuser la question, tant les domaines technique, artistique et chromatique sont riches.
En voilà un "échantillon" marseillais. J'en ai vu des milliers, ratés des milliers d'autres. Des rues entières comme un musée à ciel ouvert. Jamais je n'en avais vu autant, mis à part à Amsterdam il va sans dire, et à Barcelone, bien entendu.
Sachez que contrairement à ce que la (bien fausse) nonchalante réputation de cet Art pourrait laisser imaginer, il faut au promeneur se lever aux aurores afin de profiter de chacune de ces oeuvres précaires.
Le reste de la journée, les rideaux de la comédie sociale sont levés... et les graffiti cachés à l'oeil du marcheur, quand ils ne sont pas purement et simplement "effacés" par les brigades ad hoc... Oui mon capitaine !
3 commentaires:
je clique, je clique, mais y veut pas !
En voiture Simone !
bah voilà. Suffisait de le dire.
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