Génial touche-à-tout et autodidacte natif de Seattle, JFK, dont les initiales étaient, sans même le savoir, largement prédestinées à la notoriété, s'installe à Paris en 1948. Il devient un des acteurs principaux de l'art abstrait qualifié de "lyrique", ce courant pictural qui recherche l'expression spontanée et directe de l'émotion individuelle. Il crée alors avec Jean-Robert Arnaud la galerie Arnaud ainsi que la revue d'Art Cimaise.
Cet homme d'une grande sensibilité émotionnelle et artistique utilise de nombreuses techniques graphiques pour laisser libre cours à sa créativité. Il excelle dans l'art du collage qu'il détourne avec poésie et mélancolie. Il y associe toutes sortes de techniques : peintures, estampes, encre et shikishis, entre autres.
Lors de son premier voyage au Japon, en 1960, il fait l'acquisition d'un appareil photographique. Il s'adonne avec une grande maitrise de l'outil à sa nouvelle façon de percevoir la matière, l'espace et la lumière. Un cadrage serré du sujet répond à la perception abstraite de l'espace qui l'entoure.
Koenig fut un de ces grands voyageurs qui sillonnent le Monde, passionné de Japon et de cet esprit zen qui le guidait. Il aimait la France pour la richesse de ses relations amicales et professionnelles. Il l'aimait aussi pour le charme de ses campagnes, propice à l'acte crétif.
John-Franklin Koenig s'est éteint à Seattle le 22 janvier 2008. Il avait 82 ans.
John-Franklin KOENIG, Chapelle de l'oratoire, Musée des Beaux-Arts de Nantes, jusqu'au 3 avril 2011.
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